Archives mensuelles : avril 2015
PERSPECTIVES
Je dirais même que c’est l’ordinaire de l’éducateur et du psychanalyste et qu’il n’y a aucune perspective pour un sujet enfant si ceux qui l’entourent à un titre ou à un autre ne tiennent pas compte de cette dimension. Continuer la lecture
Casa dos Cata-Ventos. Une stratégie clinique et politique des soins apportés à l’enfance.
UNE PSYCHANALYSE DANS LA VILLE DE PORTO ALEGRE :
c’est comme un espace « Dolto » dans un bidonville !Des psychanalystes œuvrent sur le terrain, en lien avec l’Université et une association psychanalytique. Depuis 2010, le projet est lancé dans l’esprit « d’une maison verte », pour accueillir des enfants d’un jour jusqu’à 12 ans, ainsi que des femmes enceintes parfois. Continuer la lecture
CET – Centre d’Éducation Thérapeutique : un espace d’intervention dans la clinique d’enfants psychotiques

Pablo Picasso
L’impasse du vivre ensemble et le sujet sans idéal dans l’éducation d’aujourd’hui

L’enfant et les jouets – Auguste Renoir – Collection of Mr. and Mrs.
Paul Mellon, National Gallery of Art, Washington D.C.
Continuer la lecture
La fonction politique des écoles en temps sombres

Candangos Torcedores
Voici une question pour en penser face aux implications des coordonnées sociales dans les processus de subjectivation des sujets, c’est-à-dire, ceux qui sont provoqués par les aménagements sociaux de la modernité et de la contemporanéité, une fois que le sujet de la psychanalyse n’existe que suite à la démarcation de l’ergo sum du cartésianisme. Continuer la lecture
Le lieu de l’Autre dans l’Institution Éducative
Prendre la parole sur l’éducation ou sur tout autre sujet nous oblige à choisir, à choisir le chemin par où le discours, dont on va être l’auteur, va circuler. J’ai choisi le titre de mon texte sans avoir même conformé les idées que je voulais dérouler, il y avait quelque chose dans ce titre qui m’attrapais, “les mots t’habitent”, je pense que quelque chose y avançait de ce qui a traversé toute ma vie d’enseignante.
Continuer la lecture
Conjuguer deux ou trois impossibles
Il est tard, la plupart des participants de ce colloque sont sur la brèche depuis le début de matinée, tout le monde attend le dîner, mon intervention n’a pas pu être traduite à l’avance en Portugais, et je dois vous entretenir — même pas de l’impossible ! De deux ou trois impossibles ! Autant de bonnes raisons de faire court, donc.
Continuer la lecture
Lire, écrire et compter… Que se passe-t-il vraiment pour les sujets autistes et autres ?

Œuvre de Niki de Saint Phalle au Grand Palais – 2015
A l’origine, les ateliers classe ont été élaborés comme enseignement pour des enfants autistes mutiques, enfants pour lesquels toute solution avait été abandonnée. Continuer la lecture
Psychanalyse institutionnelle: le groupe sujet et la réalité psychique groupale

Couverture du livre “Las aventuras de Bambolina” – Michele Lacocca
Une place pour les parents d’enfants autistes: entre l’éducation et le traitement
Au bout de plus d’un demi-siècle de rencontres réussies de psychanalystes avec les enfants autistes, toute forme de traitement psychanalytique de l’autisme infantile est aujourd’hui attaquée. Bien que la psychanalyse ait effectivement joué un rôle important dans l’histoire de la prise en charge des enfants autistes, elle est de nos jours considérée comme responsable d’avoir accusé les mères d’enfants autistes d’être coupables de l’éclosion de l’autisme chez leurs enfants.
Continuer la lecture
FORCLUSION DU SUJET, UN MONDE SANS FOUS (Jean Oury)

« L’Ecoute » au coeur du jardin des Halles,
sur la place René-Cassin, Paris 3°
statue signée Henri de Miller 1986.
«Cette nuit j’ai fait un rêve. Je réglais mon compte, avec ce que j’ai pu vivre comme beaucoup d’autres, en psychiatrie, ces deux dernières années où je n’ai pas pu travailler à partir de l’écoute de la parole des sujets, basée sur la dimension psychanalytique, et de quelques maîtres de la psychiatrie institutionnelle , tels Jean Oury, François Tosquelles, et des secteurs : Georges Daumezon, Hélène Chaigneau, etc.. C’était impossible. Donc J’ai terminé ma carrière en travaillant moins bien que quand je commençais comme interne. Ces deux ans assez pénibles m’ont déprimée, je dois le reconnaître, c’est pourquoi cette nuit je réglais mon compte à cette histoire , et ça fait du bien de régler son compte par la parole ; en rêve ce n’était pas un cauchemar, c’est au réveil que le cauchemar est arrivé, quand je suis retombée sur le sol de la réalité actuelle de la psychiatrie. »
Continuer la lecture